Theia produit sur environ 5 millions de km2 des images de réflectances de surface corrigées des effets atmosphériques à l'aide du logiciel MAJA.
Ces produits mono date (niveau 2A) sont ensuite traités mensuellement avec le logiciel WASP pour produire des synthèses sur 45 jours sans nuages (dites de niveau 3A).
Ces deux produits 2A (mono date) et 3A (mensuels) sont disponibles dans notre catalogue de téléchargement et conservent les caractériques de base des images Sentinel-2, à savoir une emprise géographique de 100x100km et les 13 bandes spectrales.
A contrario, les couches cartographiques diffusées ici sont la résultante d'un assemblage des produits 100x100kms pour en faire un produit continu (dit mosaïqué), diffusé en couches WM(T)S et limité à 3 bandes pour un affichage à l'écran.
Trois sous-produits sont ainsi diffusés :
L’avènement récent de la mission spatiale Sentinelle-2 qui fournit de séries temporelles d’images satellites, à forte capacité de revisite (5 jours) et une résolution spatiale décamétrique sur l’ensemble de la surface terrestre, a ouvert de nouvelles opportunités dans la cartographie de l’occupation du sol actualisée à grande échelle.
Dans le cadre du centre d’expertise scientifique « Occupation du Sol » du Pôle Thématique THEIA, le CESBIO avec des contributions de l’UMR Dynafor, a développé une chaîne opérationnelle de classification supervisée automatique d’images Sentinelle-2 et Landsat-8 (iota2) produisant une cartographie de l’occupation du sol actualisée. L’occupation du sol est décrite grâce à 17 classes, couvrant les grands ensembles paysagers (urbain, agricole et semi-naturel), à une résolution spatiale de 10 m et une unité minimale de collecte de 0.01 ha (UMC). La précision globale proche de 90% permet son utilisation tant dans des contextes opérationnels et scientifique d’aide à la décision (Inglada et al., 2017.
Cette carte de l'Occupation du Sol est produite annuellement par le CNES pour le Pôle Thématique THEIA.
En savoir plus sur le portail Theia
Etat actuel du couvert neigeux pour la France métropolitaine et une partie des pays frontaliers.
Cette couche présente la visualisation actualisée quotidiennement du couvert neigeux obtenu par une synthèse temporelle des acquisitions
observées au cours des 27 derniers jours.
Il est à noter que les données de corrections de l’atmosphère nécessaire pour le calcul sont actuellement disponibles avec 7 jours de retard. Les acquisitions les plus récentes disponibles pour les traitement ont donc au moins 7 jours d’âge.
Neige observée sur les 15 derniers jours
Neige observée entre 15 et 27 jours
Nuages
nodata
Changements d’altitude des glaciers et du terrain non-englacé voisin (distance de 10 km) entre 2000 et 2019, issus de l’étude [Hugonnet et al. (2021)] (DOI à venir et référence à citer pour utiliser ou reproduire ces données).
Les produits peuvent être téléchargés par tuiles de 1° x 1° et par période en accédant aux liens s’affichant au passage du curseur sur une tuile donnée. Le téléchargement en masse est possible aux liens disponibles ci après.
Les changement d’altitude sont distribués à une résolution horizontale de 100 m par 100 m et pour les périodes de 5 ans couvrant 2000–2004, 2005–2009, 2010–2014 et 2015–2019, les périodes de 10 ans couvrant 2000–2009 et 2010–2019 ainsi que la période complète de 20 ans couvrant 2000–2019.
Les périodes correspondent à des années calendaires inclusives du 1er janvier au 1er janvier (par exemple, 2000–2004 correspond à la période du 1er janvier 2000 au 1er janvier 2005).
Les changements d’altitudes sont fournis en taux annuels de changement d’altitude (en mètres par an), permettant de comparer les variations entre différentes périodes avec l’unique échelle de couleur suivante :
Les glaciers cartographiés sont basés sur l’inventaire du Randolph Glacier Inventory 6.0.
L’estimation de changement d’altitude de surface provient de séries temporelles calculées par régressions gausiennes (Gaussian Process regression) en utilisant les observations d’altitudes de nombreux Modèles Numériques de Terrain (MNTs).
Les MNTs utilisés sont générés et corrigés en utilisant l’imagerie stéréo de l’Advanced Spaceborne Thermal Emission and Reflection Radiometer (ASTER), produit [ASTL1A].
Les MNTs des archives de l’ArcticDEM et du Reference Elevation Model of Antarctica, provenant d’imagerie des satellites WorldView et GeoEye, sont aussi utilisés dans les régions polaires.
Plus d’informations sur ce produit sont disponibles [dans l’article](DOI soon).
Le téléchargement en masse des différentes données associées à cette étude est disponible en tant que jeu de données du service Sedoo de l’Observatoire Midi-Pyrénées.
Les codes et tutoriels pour manipuler le jeu de données à différentes échelles sont disponibles sur un un dépôt GitHub dédié.
Le produit « distribution des épaisseurs de glace » est issu de l’étude de Millan et al. (2022).
Il s’agit de la première cartographie exhaustive des épaisseurs de glace basée sur les vitesses d’écoulement glaciaire
(cf. produit « vitesse d’écoulement en surface des glaciers »), pour l’ensemble des plus de 200 000 glaciers du globe.
Ce jeu de données permet de mieux comprendre la répartition des masses glaciaires sur Terre et peut servir à initialiser les modélisations
de l’évolution des glaciers.
Les épaisseurs des glaciers sont distribuées à une résolution horizontale de 50 m et sont représentatives de la décennie 2010-2020.
L’échelle de couleur est en mètres.
Les glaciers cartographiés sont basés sur l’inventaire du Randolph Glacier Inventory 6.0.
La distribution de l'épaisseur de la glace est estimée sur la base de la vitesse d'écoulement et de la pente de surface des glaciers en utilisant la méthode Shallow Ice Approximation (SIA).
Les pentes sont calculées à part de la compilation de trois différentes sources de Modèles Numériques de Terrain dont ASTER GDEM v3 (Abrams et al., 2020),
TanDEM-X (DLR, 2018) et l’ArcticDEM de Worldview (Porter et al., 2018).
Pour calibrer ces inversions, des mesures d'épaisseur in situ ont été utilisées pour les glaciers où de telles données sont disponibles
(cf. Glacier Thickness Database).
Plus d’informations sur la méthodologie pour aboutir à ce produit sont disponibles dans l’article Millan et al., 2022 dans Nature Geoscience
[https://doi.org/10.1038/s41561-021-00885-z] et les suppléments.
Le téléchargement en masse des différentes données associées à cette étude est disponible en tant que jeu de données du service Sedoo de l’Observatoire Midi-Pyrénées.
(lien : https://www.sedoo.fr/theia-publication-products/?uuid=55acbdd5-3982-4eac-89b2-46703557938c ).
Contacts :
Romain Millan
Université Grenoble Alpes, CNRS | IGE
romain.millan@univ-grenoble-alpes.fr
Jérémie Mouginot
Université Grenoble Alpes, CNRS | IGE
jeremie.mouginot@univ-grenoble-alpes.fr
Antoine Rabatel
Université Grenoble Alpes, CNRS | IGE
antoine.rabatel@univ-grenoble-alpes.fr
Mathieu Morlighem
Dartmouth College, Hanover, USA
Mathieu.Morlighem@uci.edu
Le produit « vitesse d’écoulement en surface des glaciers » pour la période 2017-2018 est issu de l’étude de Millan et al. (2022). Il s’agit de la première cartographie exhaustive des vitesses d’écoulement glaciaire de l’ensemble des plus de 200 000 glaciers du globe. Ce jeu de données permet de mieux comprendre la dynamique d’écoulement des glaciers, et d’estimer la distribution des épaisseurs de glace (cf. produit « épaisseur de glace »). Les vitesses d’écoulement des glaciers sont distribuées à une résolution horizontale de 50 m et représente une moyenne sur la période 2017–2018. L’échelle est en m/an :
Les glaciers cartographiés sont basés sur l’inventaire du Randolph Glacier Inventory 6.0.
Les vitesses d’écoulement en surface des glaciers ont été obtenues en utilisant un algorithme de corrélation croisée sur des paires d’images satellites optiques et radar,
principalement Sentinel-2 (S2), Landsat-8 (L8), et Sentinel-1 (S1).
Ces capteurs font des acquisitions systématiques avec une période de revisite allant de 5 à 16 j.
Les déplacements sont mesurés à partir de tous les couples d’images possibles, pour des périodes de retours allant de 5 (S2), 6 (S1) ou 16 jours (L8), jusqu’à plus d’un an.
Les champs de déplacements obtenus pour différentes fenêtres temporelles sont agrégés sur l’ensemble de la période 2017-2018 afin d’assurer une couverture exhaustive des glaciers.
Plus d’informations sur la méthodologie pour aboutir à ce produit sont disponibles dans les articles Millan et al., 2019, doi: 10.3390/rs11212498
[https://doi.org/10.3390/rs11212498] et Millan et al., 2022 dans Nature Geoscience
[https://doi.org/10.1038/s41561-021-00885-z] et les suppléments.
Le téléchargement en masse des différentes données associées à cette étude est disponible en tant que jeu de données du service Sedoo de l’Observatoire Midi-Pyrénées.
(lien : https://doi.org/10.6096/1007).
Contacts :
Romain Millan
Université Grenoble Alpes, CNRS | IGE
romain.millan@univ-grenoble-alpes.fr
Jérémie Mouginot
Université Grenoble Alpes, CNRS | IGE
jeremie.mouginot@univ-grenoble-alpes.fr
Antoine Rabatel
Université Grenoble Alpes, CNRS | IGE
antoine.rabatel@univ-grenoble-alpes.fr
Nombre de jours d'enneigement observé sur l'année
Fond Ortho : Synthèse réflectance Mars 2022
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